Les œuvres des marocains de la transition

A la fin des années 70, une nouvelle génération se détache progressivement de ses prédécesseurs pour évoluer vers une autre réflexion qui est la place de l’homme dans la société et dans son environnement. Ce mouvement sera relayé par Meki Meghara, Saad Ben Cheffaj, Mohamed Kacimi et Saad Hassani. Ils intègrent dans leurs œuvres des figures ou des personnages aux formes simplifiées, plongés dans un environnement abstrait. Ce courant sera appelé « la figuration libre » marocaine. Il est toujours présent dans la création contemporaine.

Dans les années 80, les artistes marocains évoluent de l’idée de progrès vers celle de l’individu et de ses aspirations. L’art ne doit alors plus être un discours partisan mais plutôt une expression de l’être, dans laquelle l’artiste rencontre son public. Ce phénomène s’observe chez des peintres comme Moa Bennani, Fouad Bellamine, Abdelkébir Rabi’ ou Saâd Hassani, ou encore chez Abbés Saladi qui, lui, exprime sa vision des mondes et des religions en inventant un nouveau langage, à la manière des surréalistes.

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