L’artiste en herbe
Tu es intéressé(e) par le dessin, la peinture et l’art. Développe ta créativité et ta sensibilité artistique en partant sur la trace des plus grands artistes marocains et étrangers pour voir peut être toi aussi un jour une des tes œuvres exposées au sein d’un grand musée
Peinture orientaliste
Aux 18 et 19èmes siècles, des artistes étrangers, comme Jacques Majorelle, Henry Pontoy ou encore José Cruz-Herrera, partent à la recherche de l’inspiration dans les pays de l’Orient, comme le Maroc, l’Algérie ou encore l’Égypte, jusque-là méconnus des Occidentaux. Séduits par la lumière et les couleurs nouvelles, ils peignent ce qu’ils découvrent : les paysages, les personnages et leurs coutumes, les scènes de vie du quotidien et les architectures locales.
Peinture marocaine abstraite
L’art abstrait ou non-figuratif ne fait aucune référence à des objets que l’on pourrait identifier. Il utilise des formes, des lignes et des couleurs pour exprimer un sentiment, une intention, un souhait, voire un message mais laisse le spectateur libre d’interpréter ce qu’il veut. Au Maroc, les artistes tels que Jilali Gharbaoui, Ahmed Cherkaoui, Mohammed Kacimi ou encore Farid Belkahia comptent parmi les premiers peintres abstraits.
Peinture marocaine naïve
L’art naïf est généralement l’œuvre de peintres autodidactes, c’est-à-dire de peintres qui n’ont pas appris à peindre dans une école d’art particulière. Il représente des sujets populaires comme les personnages et les costumes folkloriques en utilisant une technique de peinture assez simple, presque enfantine, et des couleurs très vives. Au Maroc, dès les années 1950, des artistes comme Mohamed Ben Allal et Ahmed Louardighi sont les premiers à explorer l’art naïf, puis viendra une grande artiste, Chaïbia Tallal, qui donnera un nouvel élan à cette peinture.