Principaux indicateurs

Principaux indicateurs du mois de février 2024

Masse monétaire : recensent les moyens de paiement et les actifs financiers qui peuvent être rapidement et facilement transformés en moyens de paiement sans risque important de perte en capital. Ils sont présentés sous forme d’agrégats désignés par le caractère M et assortis de chiffres allant de 1 à 3. Ils sont classés par ordre décroissant du degré de liquidité des actifs financiers les constituant.
- L’agrégat M1 représente la masse monétaire au sens étroit recense les actifs liquides, divisibles, transférables et avec un coût de transaction nul. Il comprend la monnaie scripturale et la circulation fiduciaires.
- L’agrégat M2 est composé de l’agrégat M1 auquel s’ajoute l’ensemble des actifs liquides, non transférables et rapportant un rendement. Il s’agit des comptes d’épargne ouverts auprès des banques.
- L’agrégat M3 qui correspond à la masse monétaire au sens large, regroupe, en plus de M2, les actifs monétaires moins liquides, avec des coûts de transaction significatifs, non transférables et/ ou non divisibles et rapportant un rendement. Ces derniers sont regroupés au niveau d’un agrégat dénommé « autres actifs monétaires » qui se compose des : comptes à terme et bons à échéance fixe , dépôts en devises , valeurs données en pension , certificats de dépôts d’une durée résiduelle inférieure ou égale à 2 ans , titres d’OPCVM monétaires , et dépôts à terme ouverts auprès de la TGR.

Circulation fiduciaire : est une composante de la masse monétaire au sens étroit (M1). Il s’agit des billets et pièces de monnaie en circulation nets des encaisses des Institutions de Dépôts

Monnaie scripturale : est une composante de la masse monétaire au sens étroit (M1). Elle ressence les dépôts à vue transférables, en monnaie nationale, constitues auprès de la Banque Centrale, des banques conventionnelles, des banques et fenêtres participatives et du Trésor.

Contreparties de la masse monétaire : représentent les sources de création monétaire qui sont composées des créances nettes des Institutions de Dépôts sur les non-résidents ; créances nettes sur l’Administration Centrale; créances des Institutions de Dépôts sur l’économie ; ressources à caractère non monétaire des Institutions de Dépôts ; et autres postes nets

Avoirs officiels de réserve (AOR) : se composent des avoirs extérieurs qui sont à la disposition immédiate et sous le contrôle des autorités monétaires et qui leur permettent de financer directement les déséquilibres de la balance des paiements, de régulariser indirectement l’ampleur de ces déséquilibres au moyen d’interventions sur le marché des changes. Ainsi, les AOR sont composés des avoirs en or monétaire et en DTS, des avoirs en devises convertibles et de la position de réserve du Maroc auprès du FMI.

Crédit au secteur non financier : constitué des prêts alloués par les banques aux sociétés non financières privées, au secteur public hors administrations publiques, aux ménages et ISBLSM. Il inclue les crédits immobiliers, de trésorerie, d’équipement, à la consommation, les créances en souffrance, et autres crédits. De même, « Ijara Montahiya bitamlik », « Mourabaha » sont assimilés à des opérations de crédit.

En février 2024, la masse monétaire a enregistré une croissance annuelle de 3,8% après 2,9%, reflétant principalement : 

  • L’atténuation de la baisse des comptes à terme de 9,2% à 5,9% ;
  • La quasi-stagnation de la progression de la monnaie fiduciaire à 10,2% et des dépôts à vue auprès des banques à 7% ; et
  • L’accentuation de la baisse des détentions des agents économiques en titres d’OPCVM monétaires de 14,3% à 14,9%.

Au niveau des sources de création monétaire, l’évolution de M3 est attribuable à la hausse du crédit bancaire au secteur non financier de 1,9% à 2,5% et des AOR de 6,9% à 8,2%, ainsi qu’à l’atténuation de la baisse des créances nettes sur l’Administration Centrale de 9,7% à 6,3%.

Par secteur institutionnel, la progression des concours au secteur non financier reflète principalement l’évolution des prêts aux sociétés non financières privées qui, après avoir accusé une baisse de 0,7% en janvier 2024, sont revenus à leur niveau de février 2023. La croissance des crédits aux ménages est restée, pour sa part, quasiment stable à 1,3%, alors que celle des concours aux sociétés non financières publiques a décéléré à 20,8% après 22,5%.

Par objet économique, l’évolution du concours bancaire au secteur non financier recouvre :

  • L’atténuation de la baisse des facilités de trésorerie à 3,3% après 4,5%, avec un repli des crédits aux sociétés privées de 8,4% après celui de 9,6% et ;
  • La quasi-stagnation des prêts à l’immobilier à 0,6%, des concours à l’équipement à 5,1% et de ceux à la consommation à 0,5%.

S’agissant des créances en souffrance, elles ont marqué une hausse de 6% après 5% en janvier 2024, et leur ratio au crédit s’est établi à 8,7% après 8,6%.

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