Principaux indicateurs

Principaux indicateurs du mois de juillet

Masse monétaire : recensent les moyens de paiement et les actifs financiers qui peuvent être rapidement et facilement transformés en moyens de paiement sans risque important de perte en capital. Ils sont présentés sous forme d’agrégats désignés par le caractère M et assortis de chiffres allant de 1 à 3. Ils sont classés par ordre décroissant du degré de liquidité des actifs financiers les constituant.
- L’agrégat M1 représente la masse monétaire au sens étroit recense les actifs liquides, divisibles, transférables et avec un coût de transaction nul. Il comprend la monnaie scripturale et la circulation fiduciaires.
- L’agrégat M2 est composé de l’agrégat M1 auquel s’ajoute l’ensemble des actifs liquides, non transférables et rapportant un rendement. Il s’agit des comptes d’épargne ouverts auprès des banques.
- L’agrégat M3 qui correspond à la masse monétaire au sens large, regroupe, en plus de M2, les actifs monétaires moins liquides, avec des coûts de transaction significatifs, non transférables et/ ou non divisibles et rapportant un rendement. Ces derniers sont regroupés au niveau d’un agrégat dénommé « autres actifs monétaires » qui se compose des : comptes à terme et bons à échéance fixe , dépôts en devises , valeurs données en pension , certificats de dépôts d’une durée résiduelle inférieure ou égale à 2 ans , titres d’OPCVM monétaires , et dépôts à terme ouverts auprès de la TGR.

Circulation fiduciaire : est une composante de la masse monétaire au sens étroit (M1). Il s’agit des billets et pièces de monnaie en circulation nets des encaisses des Institutions de Dépôts

Monnaie scripturale : est une composante de la masse monétaire au sens étroit (M1). Elle ressence les dépôts à vue transférables, en monnaie nationale, constitues auprès de la Banque Centrale, des banques conventionnelles, des banques et fenêtres participatives et du Trésor.

Contreparties de la masse monétaire : représentent les sources de création monétaire qui sont composées des créances nettes des Institutions de Dépôts sur les non-résidents ; créances nettes sur l’Administration Centrale; créances des Institutions de Dépôts sur l’économie ; ressources à caractère non monétaire des Institutions de Dépôts ; et autres postes nets

Avoirs officiels de réserve (AOR) : se composent des avoirs extérieurs qui sont à la disposition immédiate et sous le contrôle des autorités monétaires et qui leur permettent de financer directement les déséquilibres de la balance des paiements, de régulariser indirectement l’ampleur de ces déséquilibres au moyen d’interventions sur le marché des changes. Ainsi, les AOR sont composés des avoirs en or monétaire et en DTS, des avoirs en devises convertibles et de la position de réserve du Maroc auprès du FMI.

Crédit au secteur non financier : constitué des prêts alloués par les banques aux sociétés non financières privées, au secteur public hors administrations publiques, aux ménages et ISBLSM. Il inclue les crédits immobiliers, de trésorerie, d’équipement, à la consommation, les créances en souffrance, et autres crédits. De même, « Ijara Montahiya bitamlik », « Mourabaha » sont assimilés à des opérations de crédit.

En juillet 2023, l’agrégat de monnaie M3 a marqué, en glissement annuel, une décélération à 7,1% après 7,6% en juin. Cette évolution reflète principalement un ralentissement de la croissance de la circulation fiduciaire à 11,2% après 16,3% et des dépôts à vue auprès des banques à 8,3% après 8,7% ; une accentuation de la baisse des comptes à terme à 5,2% après 3,5% et une accélération de de la croissance des détentions des agents économiques en titres d’OPCVM monétaires de 19,3% à 25,5%.

 

Par contrepartie, les avoirs officiels de réserve ont enregistré une hausse annuelle de 6,1% après 5,1%, les créances nettes sur l’Administration Centrale ont progressé de 3,2% après 14,9% et, pour sa part, le crédit bancaire au secteur non financier s’est accru de 3,4% après 4,5%. Cette évolution du crédit reflète une décélération de la croissance des prêts aux sociétés non financières privées de 2,5% à 0,9%, de ceux aux sociétés non financières publiques de 38,6% à 34,9% et des crédits aux ménages de 2,9% à 2,4%.

Par objet économique, l’évolution du concours bancaire au secteur non financier traduit :

  • la baisse des facilités de trésorerie de 0,8% après une progression de 2,7% en lien avec l’accentuation du repli de celles allouées aux sociétés privées à 5,6% après 2,3% ;
  • le ralentissement de la croissance des prêts à la consommation de 1,7% à 1% et des crédits immobiliers de 1,9% à 1,7% ; et
  • l’accélération des crédits à l’équipement de 5,4% à 5,6%, avec un accroissement de ceux alloués aux sociétés privées de 4,3% après 3,9%.

S’agissant des créances en souffrance, leur taux de croissance est passé de 5,7% en juin à 6,4% en juillet 2023, et leur ratio au crédit de 8,6% à 8,8%.

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