Principaux indicateurs

  

Principaux indicateurs du mois de juillet 2025

Masse monétaire : recensent les moyens de paiement et les actifs financiers qui peuvent être rapidement et facilement transformés en moyens de paiement sans risque important de perte en capital. Ils sont présentés sous forme d’agrégats désignés par le caractère M et assortis de chiffres allant de 1 à 3. Ils sont classés par ordre décroissant du degré de liquidité des actifs financiers les constituant.
- L’agrégat M1 représente la masse monétaire au sens étroit recense les actifs liquides, divisibles, transférables et avec un coût de transaction nul. Il comprend la monnaie scripturale et la circulation fiduciaires.
- L’agrégat M2 est composé de l’agrégat M1 auquel s’ajoute l’ensemble des actifs liquides, non transférables et rapportant un rendement. Il s’agit des comptes d’épargne ouverts auprès des banques.
- L’agrégat M3 qui correspond à la masse monétaire au sens large, regroupe, en plus de M2, les actifs monétaires moins liquides, avec des coûts de transaction significatifs, non transférables et/ ou non divisibles et rapportant un rendement. Ces derniers sont regroupés au niveau d’un agrégat dénommé « autres actifs monétaires » qui se compose des : comptes à terme et bons à échéance fixe , dépôts en devises , valeurs données en pension , certificats de dépôts d’une durée résiduelle inférieure ou égale à 2 ans , titres d’OPCVM monétaires , et dépôts à terme ouverts auprès de la TGR.

Circulation fiduciaire : est une composante de la masse monétaire au sens étroit (M1). Il s’agit des billets et pièces de monnaie en circulation nets des encaisses des Institutions de Dépôts

Monnaie scripturale : est une composante de la masse monétaire au sens étroit (M1). Elle ressence les dépôts à vue transférables, en monnaie nationale, constitues auprès de la Banque Centrale, des banques conventionnelles, des banques et fenêtres participatives et du Trésor.

Contreparties de la masse monétaire : représentent les sources de création monétaire qui sont composées des créances nettes des Institutions de Dépôts sur les non-résidents ; créances nettes sur l’Administration Centrale; créances des Institutions de Dépôts sur l’économie ; ressources à caractère non monétaire des Institutions de Dépôts ; et autres postes nets

Avoirs officiels de réserve (AOR) : se composent des avoirs extérieurs qui sont à la disposition immédiate et sous le contrôle des autorités monétaires et qui leur permettent de financer directement les déséquilibres de la balance des paiements, de régulariser indirectement l’ampleur de ces déséquilibres au moyen d’interventions sur le marché des changes. Ainsi, les AOR sont composés des avoirs en or monétaire et en DTS, des avoirs en devises convertibles et de la position de réserve du Maroc auprès du FMI.

Crédit au secteur non financier : constitué des prêts alloués par les banques aux sociétés non financières privées, au secteur public hors administrations publiques, aux ménages et ISBLSM. Il inclue les crédits immobiliers, de trésorerie, d’équipement, à la consommation, les créances en souffrance, et autres crédits. De même, « Ijara Montahiya bitamlik », « Mourabaha » sont assimilés à des opérations de crédit.

En juillet 2025, la masse monétaire, qui s’est établie à 1 970,3 MMDH, a marqué un accroissement annuel de 7,7% après 8% en juin 2025. Cette évolution reflète principalement

  • La décélération de la croissance des dépôts à vue auprès des banques de 11,8% à 11,2% ;
  • La baisse des dépôts à terme de 0,3% après une hausse de 3,2% le mois précédent ; et
  • L’accélération de la progression de la monnaie fiduciaire à 8,7% après 7% et des détentions des agents économiques en titres d’OPCVM monétaires de 7,6% après 6,3%.

Au niveau des contreparties de M3, la décélération de la masse monétaire est le résultat du ralentissement du crédit bancaire au secteur non financier de 4,4% à 3,4%, la quasi-stagnation de la progression des avoirs officiels de réserve autour de 11 % et la légère hausse de 0,1% après une baisse de 0,9% le mois précédent, des créances nettes sur l’Administration Centrale.

L’évolution du crédit bancaire au secteur non financier traduit particulièrement le ralentissement de la croissance des prêts alloués aux sociétés non financières privées à 1,2% après 3,5%, tandis que la progression des prêts aux ménages s’est accélérée à 2,9% après 2,5% et la croissance des concours aux sociétés non financières publiques s’est quasiment stabilisée autour de 7,5%. 

Par objet économique, l’évolution en glissement annuel du crédit bancaire au secteur non financier reflète :

  • Le repli des facilités de trésorerie de 5% après une hausse de 0,4% le mois précédent ; et
  • L’accélération de la croissance des crédits à l’équipement de 15,2% après 12,6%, des crédits immobiliers de 3,4% après 3% et des prêts à la consommation de 3,9% après 2,8%.

S’agissant des créances en souffrance (CES), leur croissance a ralenti, passant de 5,7% en juin à 5,4% en juillet, et leur ratio au crédit s’est établi à 8,7% contre 8,6% un mois auparavant.

novembre

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