Inflation et inflation sous-jacente
Selon les dernières données publiées par le Haut-Commissariat au Plan pour le mois d’octobre, l’indice des prix à la consommation (IPC) s’est replié de 0,3% par rapport au mois précédent. Cette évolution résulte principalement de la baisse de 2,7% des prix des produits alimentaires à prix volatils, avec en particulier des reculs des prix de 8,6% pour les « volaille et lapin », de 5,8% des « fruits frais » et de 1,1% pour les « œufs » qui ont plus que compensé le renchérissement de 2,2% des légumes frais. De même, les prix des carburants et lubrifiants ont diminué de 3,1% d’un mois à l’autre alors que les tarifs réglementés sont restés au même niveau observé en septembre. En revanche, l’indicateur de l’inflation sous-jacente s’est accru de 0,3%, porté par la hausse de 0,5% des produits alimentaires qui y sont inclus, notamment les « huiles » et les « viandes fraiches » dont les prix ont augmenté de 1,5% et 1,1% respectivement et, dans une moindre mesure, par l’augmentation des prix de 0,4% du « transport[1] » et de 0,2% des « articles d’habillement et chaussures ».
En comparaison annuelle, l’inflation est revenue à 0,7% au lieu de 0,8% en septembre, maintenant sa moyenne au cours des dix premiers mois de l’année à 1,1%. Pour sa part, l’inflation sous-jacente[2] est ressortie à 2,2% en octobre, inchangée par rapport au mois précédent, et sa moyenne depuis le début de l’année s’est établie à 2,1%. Cette stabilité recouvre d’une part, un ralentissement de sa composante échangeable à 0,6%, au lieu de 0,7% et de l’autre, une accélération de celle non échangeable à 4,4% au lieu de 4,2%, portée principalement par les prix des « viandes fraîches » dont l’évolution en comparaison annuelle a atteint 15,6% après celle de 14,4% un mois auparavant.
1 Hors produits réglementés.
2 Calculée par BAM.