Conférence: Marchés du travail et transformation structurelle - 14 et 15 septembre 2023
| Bank Al-Maghrib et le Bureau de l'économiste en chef pour la région MENA de la Banque mondiale ont organisé à Rabat, les 14 et 15 septembre 2023, la troisième conférence annuelle du réseau régional de recherche des Banques centrales de la région MENA sous le thème "Marchés du travail et transformation structurelle". L’évènement réunit des experts issus des milieux universitaires marocains et étrangers ainsi que des responsables au sein d’organisations nationales et internationales. Les mots d’ouverture ont été prononcés par M. Abdellatif Jouahri (Gouverneur, Bank Al-Maghrib), Ferid Belhaj (Vice-président régional, Banque mondiale), et Younes Sekkouri (Ministre de l'inclusion économique, des petites entreprises, de l'emploi et des compétences). Durant cette édition, quatre sessions principales ont été animées par Esther Duflo (Lauréate du Prix Nobel en Economie et Professeure d’économie du développement, Massachusetts Institute of Technology), Chang-Tai Hsieh (professeur d'économie Phyllis and Irwin Winkelried, The University of Chicago Booth School of Business), Seema Jayachandran (Professeure d'économie et d'affaires publiques, Princeton University), et Rachel Ngai (Professeure associé d'économie, The London School of Economics and Political Science). Les travaux de la conférence ont essentiellement abordé le changement structurel dans la région MENA en lien avec : les Inégalités de genre, la pauvreté et les réformes du marché du travail, la dynamique de l’emploi, le capital humain, la migration, l’environnement, et le secteur privé. |
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Extrait du mot d’ouverture de Monsieur Le Wali de Bank Al-Maghrib «…La difficulté dans la formulation de la politique publique se trouve accentuée ces dernières années par la montée des incertitudes, un constat largement mis en exergue lors de la dernière édition de la conférence de Jackson Hole. Cette incertitude affecte certes davantage les politiques conjoncturelles comme la politique monétaire, mais elle impacte aussi le rendement des politiques structurelles au regard du changement que pourraient connaitre les données et les hypothèses sur lesquelles elles se basent…Il est clair qu’il ne peut y avoir de recherche avec des implications concrètes en matière de politique publique sans la disponibilité d’une donnée fiable et d’actualité. Alors que dans de nombreux pays avancés, le besoin de données de base est largement dépassé et la recherche économique bénéficie de l’exploitation des big data, de nombreux pays en voie de développement peinent toujours à produire de manière régulière et fiable les indicateurs de base du marché tels que le taux de chômage. »
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