Suivi de la fraude

Bank Al-Maghrib procède à la collecte des informations relatives à la fraude sur cartes et chèques. L’objectif étant d’avoir une vue exhaustive des cas de fraudes détectés sur ces moyens de paiement, nécessaire à un meilleur suivi de la fraude nationale en vue notamment de réconcilier les modalités de calcul du taux de fraude officiel sur moyens de paiement scripturaux publié par Bank Al Maghrib et de contribuer à la mise en place d’actions correctives ou préventives ciblées.  

Fraude sur chèques :

La fraude sur chèque se présente principalement sous trois formes :

  • Chèque falsifié  : chèque qui a été émis comme il se doit par le titulaire du compte, mais qui a été intercepté et dont le bénéficiaire ou le montant a été modifié
  • Chèque contrefait : chèque qui n'est ni fait ni autorisé par le titulaire légitime du compte
  • Chèque avec certification falsifiée : chèque munie d’une certification falsifiée

Fraude sur cartes :

Les origines de la fraude peuvent être répertoriées comme suit :

  • Carte  falsifiée  ou  contrefaite : une  carte  de  paiement  authentique  est falsifiée par modification des données magnétiques, d’embossage ou de programmation.  La  contrefaçon  d’une  carte  suppose  la  création  d’un support  donnant  l’illusion  d’être  une  carte  de  paiement  authentique et/ou susceptible de tromper un automate ou une personne quant à sa qualité  substantielle et qui supporte les données d’une carte authentique.
  • Numéro de carte usurpé : le numéro de carte d’un porteur est relevé à son insu ou créé par « moulinage » et utilisé en vente à distance
  • Carte non-parvenue : la carte a été interceptée lors de son envoi à son titulaire légitime par l’émetteur. Ce type de fraude met la lumière sur certaines  vulnérabilités spécifiques aux procédures d’envoi des cartes

 Les principales techniques de fraude se présentent comme suit :

  • Skimming :  technique  qui  consiste  en  la  copie,  dans  un  commerce  de proximité   ou   dans   des   distributeurs   automatiques,   des   pistes magnétiques d’une  carte de paiement  à  l’aide  d’un  lecteur  à  mémoire appelé  « skimmer ».  Éventuellement,  le  code  confidentiel  est  également capturé de visu, à l’aide d’une caméra ou encore par détournement du clavier numérique. Ces données seront inscrites ultérieurement sur les pistes magnétiques d’une carte contrefaite
  • Détournement des données de la carte : Soit par téléphone, Client contacté par un opérateur qui lui donne toutes ces informations personnelles pour le mettre en confiance, avant de lui demander des informations relatives à sa carte, notamment le CVV2. Soit par "FISHING", le client se connecte sur un site qu'il utilise habituellement mais en réalité il est routé vers une interface web piraté qui est similaire, en conséquence toute l'information saisie sur le web est récupérée par le pirate pour usage frauduleux
  • Ouverture frauduleuse de compte : ouverture d’un compte de référence en fournissant de fausses données personnelles
  • Usurpation d'identité : paiement par carte en utilisant l’identité d’une autre personne
  • Répudiation abusive : contestation par le porteur, de mauvaise foi, d’un ordre de paiement valide dont il est l’initiateur
  • Piratage de systèmes automatisés de données, de serveurs ou de réseaux : intrusion frauduleuse sur de tels systèmes
  • Moulinage : technique de fraude consistant à utiliser les règles, propres à un  émetteur,  de  création  de  numéros  de  cartes  pour  générer  de  tels numéros et effectuer des paiements

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